La houle (chanson)
Dans cette vague au grand galop
Venant me soustraire à tes bras,
J’essaye de nager dans le bleu de cette mer.
Sous un soleil éclatant, je me suis mise à me débattre
Au beau milieu de cet océan où je voyais le firmament,
Devant cette mer innovante
Où tous les gens me regardaient
Comme une âme en détresse.
Puis une houle, dans un moment de colère,
Se projette sur moi, comme une femme en furie
D'avoir été trompée par son bel amant,
M'enlevant comme une lame
Pour atteindre mon cœur, je voudrais bien sortir
De ce mauvais pas, mais je reste là, les bras ouverts,
Crucifiée comme une âme en croix,
Pour avoir trop aimé l'amour de ma vie.
Puis d'un geste je la regarde,
J’entends des cris,
Je me vois me noyer dans cet abîme
En voulant m'éloigner de toi.
Je vois tes yeux hagards, tes yeux en pleurs,
Mais la houle est là, ne voulant rien entendre,
Même tes larmes n’y peuvent rien changer.
« Reviens-moi, » loin de tes bras je meurs,
Ne me laisse pas là, devant cette houle déchaînée
Qui m'emporte loin de toi, je reste là, immobile, sans rien
Pour me retenir, devant ces cris qui m'appellent,
Comme on lance des SOS.
Revenir est mon seul espoir,
Dans tes bras je le veux,
J'en mourrais mille fois si on nous séparait,
Dans tes bras, c'est ma seule pensée.
Puis soudain la houle se met à s'apaiser,
Me laissant encore un peu d'espoir
Pour atteindre le rivage, épuisé,
Emportée par cette mer qui m'encercle.
J’échoue là, devant cette mer,
Dans tes bras pour m'accueillir,
Je voudrais tout oublier devant cet océan
Qui a voulu me séparer de mon unique amour.
Je reste là, à la regarder, la remerciant d'avoir exaucé
Le vœu de cette femme apeurée.
Auteur compositeur : Françoise Le Vaillant